Il est là, dans le darih Assis en tailleur. Assis.
Là où son cœur l’a mené. Là où son âmme lui a donné rendez-vous. Là où la gémellité ne porte aucun doute. Là où la parole supérieure n’a nul besoin de mots. Là où il a toujours été.
Là où les hommes et les âmmes ne se distinguent plus. Là où la lumière ne créée aucune ombre. Là où les cœurs quittent les corps. Là où la vie dissimule sa poésie.
Épris et pris d’une convulsion cosmique, il s’est mis à écrire, il s’est mis à crier, il s’est mis à aimmer. Il s’est mis nu. Le coeur, la peau, les os, les tripes à l’air, offerts à Celui qui voulait bien de lui. Plus besoin de s’habiller de mots pour relire le monde. Le silence suffit pour relier les univers. Relire ou relier, il avait finit par choisir l’Ammour.
De cet Ammour, il ne retiendra, à son retour, que ces quelques vers, traces et héritages de son ivresse :
Si dispersé, moi qui j’étais Si disloqué Si disparu Si disgracieux Si dilemme à mon ego Si différent de moi et pourtant je suis, Lui Si distant de mon être, si proche de mon âmme Si direct le chemin vers Toi Si dit-il tu vis, c’est par miséricorde Si dix commandements, aimmer est mon onzième Si d'ici tu souris, là-bas les enfants rient Si Dionysos vivait, ivre agenouillé avec moi Si diapason il est, c'est pour chanter avec les anges Si difficile d'imaginer la fin sans le début Si diatribe ils lancent, mon chapelet, mon rempart Si digne d'être sur le chemin, Si disciple je Le suis, j’y marche, j’y rampe Si diction de Son Nom, tout le verbe mon miroir Si discret les pas que tu fais Si Dieu le veut,ta salive, mon océan Sidi, je m'y Nous, je m'y noie Sidi