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Poétiser le monde, les âmmes et les hommes

Nous, photons

Que sommes-nous finalement?

Un amas de poussière cosmique, un liquide précipité de sang, de sueur et de salive ou une simple ombre portée d’une lumière venue d’ailleurs?

Et si nous étions tout cela à la fois ou plutôt tout cela dans la foi. L’évidence de la Vérité nous impose à chercher les questions aux réponses que nous détenons en nous, depuis toujours, pour ne pas dire depuis Lui. L’homme qui cherche est plus noble que celui qui trouve.

Trouver c’est la tentation saisissante de marquer un arrêt, de se dire que nous y sommes arrivés. Quelque part ouvrir la porte à son orgueil et sombrer dans une sorte d’autosatisfaction. Trouver, c’est une invitation à l’immobilité, celle qui procure instabilité et déséquilibre. Avez-vous essayé de tenir debout, les yeux fermés, sans vaciller ? Cette immobilité, illusion du mouvement, celle là même qui transforme chaque révolution, non pas comme la passage d’un état à un autre autre, non pas comme la transfiguration de son être mais comme le retour à point de départ, comme si nous n’étions jamais parti finalement. Comme si nous nous étions menti à soi-même.

Que sommes-nous finalement?

L’addition de nos espoirs, la soustraction de nos ammours, la multiplication de nos erreurs ou la division d’une seule âmme ? Une opération à cœur ouvert, un algorithme binaire où le zéro prend une réalité aussi vraie que le chiffre un. Ce chiffre, nombre cosmique par essence, unit l’Unicité à l’Universel, fusionne la vie à la mort, illumine la peau à l’obscurité et qui, même impair, nous guide à la Victoire.

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